La principale consigne donnée par Durgalola est de commencer son texte par : « je me souviens »
et une proposition de consigne supplémentaire, uniquement si vous en avez envie, : choisir un mot unique dans la liste et l’intégrer dans votre texte :
« maison, anniversaire, rouge, bateau ou lundi »
Bien sûr, je suis en retard. Je ne pouvais quand même pas laisser passer le 200ème. Je ne savais même pas si c’était la semaine du défi !
Je me souviens mon bébé était né. Nous avions rejoint mes beaux-parents et nous avions parlé de notre projet de chercher une petite maison pour y installer nos trois bouts de bois.
Nous avions tellement envie de passer la dernière année de cours de mon mari, ensemble. Ce serait la seule année qui nous serait accordée pendant toutes celles qui iraient jusqu’à la retraite. Un hic … nous ne pouvions pas payer deux loyers.
Justement, au village il y avait la prévision de vente à la chandelle d’une maison. Le maire nous a donné les clés pour la visiter.
C’était une petite maison noyée dans la verdure et le foin du jardin. Le toit avait perdu des ardoises, beaucoup d’ardoises. Elles étaient tombées, au nord, le long du mur de la maison. Les feuilles de muguet perçaient les ardoises. Stupéfaction de voir cette force de vie.
Un prunier montrait déjà ses fruits. Au fond du jardin, une grand et vieux noyer.
Perdus dans l’herbe folle, un cœur de marie, un gros bouquet de couronnes royales et des iris.
A l’est, un puits, pratiquement le long du mur.
Côté sud, encore un noyer, mais jeune cette fois, dans ce que j’appelle maintenant, ma cour. Au fond de cette cour accolée à la maison, une « cabane à chèvres ». En « L » une à cochons. Un pied de vigne grimpait le long de la porte de la grange. Du raisin blanc.
Une fois poussée la porte d’entrée en bois, la pièce à vivre avec au fond un lit et dans la cheminée un poêle très long à pattes de lion. En face une pièce vide avec un beau parquet et face à celle de la pièce à vivre, une autre cheminée.
Face à la porte d’entrée, une pièce ?… juste des briques non jointées, le maçon disait : jointoyées, posées au sol, un gros buffet bas campagnard, une petite table, une assiette et dans l’assiette, une petite cuillère et un coquetier avec la coquille d’un œuf.
Il fallait laver les briques une par une pour éviter que l’eau ne s’infiltre entre elles.
Au premier, le grenier dans lequel se trouvait « une petite chambre » : des planches comme cloisons. De quoi mettre un lit de 120 en coin et une chaise. Au fond du grenier, deux grosses armoires de même style que le buffet, c’est à dire, sans style vraiment. Juste des armoires d’ici à portes plates.
La grange et une cave.
Et voilà. Nous sommes tombés amoureux de cette petite maison. Elle a grandi pour pouvoir recevoir toute notre famille à chaque occasion qui se présentait lorsque Monsieur avait quitté son bateau.
Elle est devenue la maison du bonheur.
Très beau texte. Les maisons font partie de nos vies si elles pouvaient parler. J’aimerais bien écrire un livre sur les maisons de ma vie. Belle semaine
je suis certaine que tu aurais beaucoup à dire.
En te lisant, je me dis qu’il faudrait que je fasse une suite !
Bon week-end Martine.
Beau texte passe une bonne journée bisous
Merci Evy.
Bonne fin d’après-midi.
Bisous
Quel beau souvenir t nous offre en partage, dommage que Monsieur n’en ai profiter qu’après de nombreuses années a temps plein mais si elle est est est restée la maison du bonheur alors son attente et la vôtre ne fut pas vaine. Bisousss
Son métier ne le lui permettait pas. C’est peut-être justement pour cela qu’elle se remplissait si facilement lors de ses congés. Ce qui est sûr c’est que cela a été la raison de son agrandissement !
C’est toujours notre maison. Nous continuons à y vivre mais il y a des évènements qui ont fait que … ce n’est plus pareil.
Si tu veux, tu peux aller sur « la porte du jardin ».
Bisous Renée.
La maison du bonheur…
Tu nous racontes là un très beau souvenir.
Je ne sais pas si vous y vivez encore mais en tout cas, je comprends tout à fait votre coup de coeur.
Bisous et douce journée Pimprenelle. Un grand merci pour ce partage.
Tu vois pourquoi j’ai tellement de mal à penser à la quitter. Même si des souvenirs sont douloureux, ils font partie de notre vie et de ce qu’a pu voir et entendre notre maison.
Bon week-end Quichottine
Je pense souvent à toi qui claudiques peut-être encore.
Gros bisous.
Ping : La 200ème sur un air de joyeux anniversaire !!! – le blog de la communauté des croqueurs de mots
C’est beau la maison du bonheur, elle vit et on sent sa chaleur
bonne soirée
J’ai souvent entendu : on s’y sent bien. Et c’était bien.
Bonne fin d’après-midi Josette
C’est formidable d’avoir redonné vie à cette vieille maison ; un beau coup de coeur . Cela fait de très bons souvenirs. Bonne soirée
Je crois que son côté ancien vit bien ! Tu vois, je n’ai jamais pu faire tomber les murs entre les pièces.
Bonne fin d’après-midi Fanfan
Un coup de coeur qui s’est concrétisé et voilà une belle occasion d’y inviter toute la famille !
Que c’est beau : « la maison du bonheur ! »
un grand merci pour ce partage ensoleillé et heureux et b isous
Et c’est souvent que la famille s’y est retrouvée !
Bonne fin d’après-midi Luciole
Bisous
Bravo tu n’as pas raté a 200 ieme, et comme c’est beau la description que tu nous en as faîtes de la maison du Bonheur.
Une maison ou il fait bon vivre et qui en ce premier jour a été ton coup de cœur. La preuve vous l’avez modelé votre façon pour que chacun puisse y vivre en harmonie.
Belle journée ensoleillée et bisous d’EvaJoe
Un jour, les garçons se l’était même partagée !
Je peux t’envoyer du soleil mais avec un vent frisquet.
Bisous EvaJoe
Une vraie belle histoire de vie…Une jolie maison du bonheur!
J’aime quand tu racontes.
c’est drôle , toutes les blogueuses que j’aime beaucoup, parlent d’un arbre et particulièrement d’un noyer. Ici aussi, c’est cet arbre au bord de l’étang qui avait conquis mon premier regard. il faudra que je le photographie de plus près parce qu’il a la particularité d’être très penché et tellement vide en son milieu du tronc, mais courageusement , il donne encore quelques noix . je dois me battre avec les pies pour les manger avant elles.
Bisous
Continue à te battre avec elles. Tu me fais penser, qu’effectivement, deux pies venaient au fond du jardin, ce qui faisait grogner le plus jeune car, disait-il, elles l’empêchaient de s’endormir !
Fais des photos pendant qu’il est encore là. C’est dommage e regretter après.
Bisous que je t’envoie fièrement avec du soleil et le vent peut les pousser vers toi, il vient est/nord/est.
Bon week-end Passion
elle est ou cette porte du jardin je trouve pas…..?? Bisousssss
http://entrebrumeetsoleil.apln-blog.fr/category/il-etait-une-fois/page/3/
N’empêche elles reste attachée à ce bonheur que nous avons eu à quatre puis une fille s’est greffée, puis un petit garçon, puis une autre fille et s’il manque un garçon, il y a maintenant quatre petits fils qui, je le crois, aiment bien se retrouver ici.
La vie est ainsi faite.
En fin de compte, il a souvent manqué un homme dans cette maison. Bonne nuit Renée.
Bisous
Je trouve enfin le temps je vais aller pousser cette porte…
Si un homme a manqué bien souvent c’est peut-être que vous puissiez habiter cette maison bonheur et y vivre bien……Bisous
😉 Va savoir. Les grandes absences nous ont peut-être permis de nous entendre et de continuer à nous aimer.
Bisous Renée
Merci pour ces souvenirs d’un bonheur palpable dans ce texte. Nous partageons vraiment le coup de coeur pour cette maison à la lecture de ton billet
Bonne soirée
Bises
Je me demande parfois s’il sera possible de la quitter un jour, à part le jour fatal.
Bonne nuit.
Bises
Que cela donne envie de vivre dans cette maison, je n’ai pas de mal à imaginer ce que vous en avez fait. Comme tu dis, la maison du bonheur.
Bisous Pimprenelle et merci pour cette chaleureuse participation.
Cette quinzaine, c’est moi qui m’y colle.
Domi.
Tu vois, depuis je n’ai participé à rien !
Un jour, lors de tes pérégrinations, si tu passes par ici …
Bisous Domi
Bonsoir Pimprenelle,
Ta description est enchanteresse. Oui, on dirait bien la maison du bonheur. Je comprends que vous y soyez si attachée. Qui ne craquerait pas pour elle?
Très beau texte, plein de tendresse et de lumière
😉
Merci Martine. Une confidence : depuis quelques années, souvent étant ici, j’aimerais retrouver le bord de mer.
Tu en parles, merci.
J’ai beaucoup aimé cette « maison du bonheur ». On y respire tant d’amour.
Mais je ne comprends pas très bien le dernier paragraphe : cette maison n’est-elle habitée que durant de courts séjours de passage ? Ou…..?
Bonne journée à toi, pimprenelle
Oh que non ! Elle est habitée en permanence, sauf pendant de courts séjours en Bretagne ou lorsque nous partons en Hongrie chez belle-sœur et beau-frère.
Avant la retraite de mon époux, je partais le retrouver à bord du bateau. Lui partait pendant six mois.
Fais une belle soirée Denise.